HtmlToText
visiter iran , un souvenir inoubliable avec reza mostafazadegan art iranien attention..circuit en iran carnet de voyage carte historique culture iranienne histoire iran en général littérature monument historique musée plan et dessin presentation quelques réponses amicales religion auteur: recherchez aussi : - résumé épopée gilgamesh - chronologie histoire - épopée gilgamesh résumé - chronologie histoire art - résumé gilgamesh visiteurs il y a 1 visiteur en ligne hafiz 11 septembre, 2011 | littérature | | pas encore de commentaires . normal 0 false false false microsoftinternetexplorer4 -- -- st1\:*{behavior:url(#ieooui) } -- /* style definitions */ table.msonormaltable {mso-style-name: »table normal »; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent: »"; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family: »times new roman »; mso-ansi-language:#0400; mso-fareast-language:#0400; mso-bidi-language:#0400;} -- quel plaisir d’entamer cette feuille par un des plus grands poètes de tous les temps : hafiz de shiraz. si hafiz a réussi à donner une seconde jeunesse à goethe (voir son « divan orient-occident », où il dit : « a tous les moments de la vie, il convient de savoir jouir »), il est fort probable qu’il puisse faire quelque chose pour vous aussi ! pour ma part, ce que hafiz a pu faire pour moi m’est indescriptible ! il est loin d’être resté inconnu ailleurs qu’en iran 1 , mais je me demande dans quelle mesure les non-persanophones ont pu s’abreuver de son nectar. après tout, depuis des siècles, des millions d’iraniens 2 cherchent des réponses à leurs vœux dans son livre (à la manière de ce que les européens faisaient avec vigile : « sortes vigilianes »). il est reconnu par les plus grands, nietzsche qualifie son art de « divinement moqueur » (« gai savoir, livre de poche, p. 403). quant à moi, depuis des années, je ne cesse de le redécouvrir, c’est un plaisir renouvelé à chaque fois. ainsi, en 2000, il m’a littéralement donné le tournis pendant au moins 10 jours. je venais de découvrir ceci : « tu n’es pas moins qu’une particule ! ne t’avilis pas ! aime ! » rendez-vous compte qu’il y a tout un monde dans ces quelques mots ? méditez dessus quelques instants, je vous assure que cela vaut la peine ! il faut être de trempe de will durant pour consacrer un exposé entière à un vers de lui, mais quel vers mes enfants : je m’incline devant la volonté de celui, qui sous la voûte azurée est libre de tout ce qui a trait à la possession. (hafiz de shâmlou, qazal no 38) libre à vous d’être tenté par la jalousie, l’hypocrisie, et la bassesse, après ceci : « je suis voyeur, barde et enjoué, et je le proclame sans fard, pour que tu sache que je suis paré de plusieurs arts ! » si vous n’avez pas le privilège de pouvoir le lire en version originale, il vous faut peut-être encore un petit bout de traduction : « assieds-toi au bord du ruisseaux, et contemple l’écoulement de la vie, car ce signe sur le monde passager nous suffit ». 3 hafiz et le printemps quelques ajouts à l’occasions du nouvel an iranien, qui correspond au renouveau de la nature, le printemps : allons ! faisons jaillir des fleurs, versons du vin délicieux, crevons le plafond de l’univers , entamons de nouveaux desseins. si la tristesse rassemble ses troupes pour verser le sang des amoureux, moi et l’échanson, nous nous allierons et éradiquerons ses essaims ! (page 521, hafiz de shâmlou) un autre : qu’y a-t-il de mieux que le plaisir de se réunir, des jardins et du printemps ? où se trouve l’échanson ? pourquoi ce retard ? la signification de l’eau de vie et du jardin de paradis, quoi d’autre que le bord du ruisseaux et le vin délicieux , pardi ? saisis pleinement chaque instant opportun, car personne ne connaît, de cette histoire, la fin. … celui qui se couvre et l’ivrogne, sont du même acabit. quelle parade devons-nous suivre ? par où la sortie ? si on accorde du crédit à mes fautes et mes erreurs, que signifie donc la miséricorde du pardonneur ? le chaste choisit le vin du paradis, et hafiz coupe et fleurs, dans cette affaire, laquelle est la volonté de créateur ? (page 87, hafiz de shâmlou) le 20 mars 2001 falsification de hafiz forcément, l’œuvre de quelqu’un comme hafiz ne pouvait pas traverser les siècles sans falsification. étrange dessein pour ce troubadour, qui pourra être réellement compris enfin, grâce à la république islamique !! sans doute, la chose la plus chère que j’ai c’est le « divan » (ensembles des poèmes) de hafiz, mais pas n’importe lequel : celui qui est connu comme « hafiz de shâmlou » en iran. shâmlou a comparé des dizaines de versions et effectué des recherches pour s’approcher des sources. il y a plus de 10 ans, j’avais demandé à mon père de m’acheter le « hafiz de shâmlou ». après des mois de recherche, il m’a écrit qu’il avait presque perdu tout espoir de le trouver. ce livre était devenu plus que rare (car le gouvernement ne permettait pas une réédition), il était introuvable même sur le marché noir. mais comble de (ma) joie, un jour par hasard, il est tombé sur une petite librairie qui avait encore un exemplaire. l’ironie de l’histoire : mon père a une autre version, et n’apprécie pas la mienne. il s’amuse à apprendre par cœur certains de ses poèmes. faut voir nos discussions sur l’exactitude de nos versions respectives. il y a quelques temps, en prenant ma mère comme arbitre, j’ai gagné. pour vous permettre d’avoir une idée sur hafiz, voici l’objet du discorde, la traduction des vers dans les 2 versions. celle de mon père : échanson ! voici l’ombre des nuages, et le bord du ruisseaux au printemps. je ne te dirai pas que faire. si tu es des fervents du cœur, dis-le toi-même ! je ne sens pas l’odeur de la sincéritéde ce dessein, lève-toi. et lave le sceau entaché de soufi à l’aide du vin pur ! je saute le troisième vers, comme 4ème : je te donne 2 conseils. écoute les et gagne 100 trésors : entre par la porte du plaisir, et ne suis pas le chemin de « critique ». « hafiz de shâmlou » : échanson ! voici l’ombre des nuages, et le bord du ruisseaux au printemps. je ne te dirai pas que faire. si tu es des fervents du cœur, dis-le toi-même ! jusque là, pas de différence, mais voilà que l’ordre des vers change, shâmlou a placé en 2ème vers : je te donne 2 conseils. écoute-les et gagne 100 trésors : entre par la porte du plaisir, et ne suis pas le chemin des pieux (dévots) . je sens l’odeur de l’hypocrisie de ce dessein, lève-toi. et lave le sceau entaché de soufi à l’aide de vin pur ! voilà que, dans cette ordre, l’on comprend quel est le « dessein » qui pue l’hypocrisie : le chemin des pieux. et la liaison logique entre les 2 conseils apparaissent ! pour entrer par la porte du plaisir, il n’est nullement besoin de ne pas critiquer. tandis qu’il est indispensable d’abandonner le chemin des dévots ! j’espère être clair, voyez-vous le raisonnement ? comme disait brassens : « tout est bon chez elle », chez le vrai hafiz tout est bon, comme cadeau, je ne résiste pas à traduire les 2 vers d’aujourd’hui dans hamshahri (un journal qui publie chaque jours 2 vers sur sa dernière page) : c’est moi, célèbre dans toute la ville pour aimer (ou faire l’amour !). c’est moi, qui ne me suis jamais souillé les yeux à « mal-voir ». en adorant le vin, j’ai dessiné mon image sur l’eau, pour que : je détruise les desseins de toute auto-adulation. j’ai du mal à dire pourquoi hafiz est un régal perpétuel. prenez par exemple, cette idée que les gens qui voient « mal » (pas les beautés de la vie) ont en effet des « yeux souillés ». jolie trouvaille ! et quoi de plus parlant sur la vanité du narcissisme que de se dessiner sur l’eau ! honneur/déshonneur chez hafiz a première vue, comme pour moi, ces vers de hafiz peuvent vous paraître étrange : que raconte-tu du déshonneur ? que (car) ma renommée provient du déshon